2013-11-23 16:35:53

La journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes


Le 17 décembre 1999, par sa résolution 54/134, l'Assemblée générale de l’Onu a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et a invité les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser des activités conçues pour sensibiliser l'opinion au problème.
Cette journée a été créée en mémoire des trois soeurs dominicaines, Patria, Minerva et Maria Teresa Mirabal , militantes des droits de l’homme. Le 25 novembre 1960 elles furent assassinées sur l’ordre du dirigeant de la République Dominicaine d’alors, Rafael Trujillo. Elles devinrent par la suite, les symboles du combat pour éradiquer ce fléau.
La violence à l’égard des femmes constitue la violation la plus fréquente des droits humains
Les violences faites aux femmes englobent tout acte de violence fondé sur le genre qui causent ou risquent de causer des peines et souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques aux femmes, y compris la menace de tels actes, la contrainte, la privation arbitraire de liberté, aussi bien dans la vie publique que dans la vie privée. La violence à l’égard des femmes constitue la violation la plus fréquente des droits humains. Chaque femme peut être victime de violences, partout dans le monde et indépendamment de son origine, sa culture, sa classe sociale, son âge et sa religion. Au moins 1 femme sur 3 dans le monde est victime de coups, d’abus, de viol ou d’autres formes de maltraitance au cours de sa vie.
La violence faite aux femmes est un frein au développement.
Quand une femme subit des violences, ce sont aussi sa famille et sa communauté qui en pâtissent. Cette violence empêche les femmes de faire valoir pleinement leurs droits économiques, sociaux, culturels et politiques. En outre, les coûts de la violence sont très élevés, se traduisant aussi bien par des dépenses supérieures en matière de soins de santé et de frais juridiques que par une perte de productivité. Ceci a un impact sur les budgets nationaux, et plus globalement, sur le développement.
La violence faite aux femmes nait de rapports de force inégaux.
Des rapports de force qui sont maintenus par des facteurs culturels, religieux, politiques, économiques, éducatifs, ... Des changements sont donc nécessaires aux niveaux individuel, régional, national et international.Seule une femme battue sur dix dépose plainte. Et même parmi celles qui poussent la porte d'un commissariat, une moitié seulement porte effectivement plainte. Pour l'autre moitié, la protection qu'apporte une procédure pénale bute encore trop souvent sur des situations inextricables : contraintes familiales, par souci de protéger les enfants, par l'absence de logement ou par peur.








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