Mali : Un militaire français agressé à Bamako Un gendarme français, coopérant
militaire travaillant au profit de l'armée malienne, a été pris pour cible et légèrement
blessé vendredi à Bamako par un tireur embusqué. C’est le premier incident de ce genre
depuis le début en janvier de l'intervention de la France au Mali. Libye
: Pression pour chasser les milices de Tripoli Les Tripolitains ont manifesté à
nouveau vendredi pour pousser ce qui reste des milices dans la capitale à quitter
la ville. Le 15 novembre, quarante-six personnes avaient été tuées et plus de 500
blessées dans des violences qui avaient été déclenchées par des tirs d'une milice
contre des manifestants pacifiques venus lui demander de quitter la capitale. Centrafrique
: L'Union européenne a de nouveau exprimé vendredi sa forte inquiétude face à la situation
en Centrafrique, s'alarmant notamment des « violations généralisées des droits de
l'Homme qui se produisent en toute impunité ». L'UE, qui a débloqué une aide d'urgence
de 20 millions d'euros depuis le début de l'année, étudie « les options proposées
pour le soutien international à la Misca », la force africaine en cours de déploiement.
Le président centrafricain Michel Djotodia a annoncé vendredi le rétablissement "incessamment"
du couvre-feu levé en octobre à Bangui, face à une nouvelle vague de banditisme armé
dans la capitale. La Centrafrique reste suspendue du Processus de Kimberley et ne
peut pas exporter ses diamants, selon les conclusions vendredi du système international
visant à assurer que ces pierres précieuses ne financent pas des conflits. Mauritanie :
L’armée ouvre le processus des élections Quelque 18.000 éléments des forces de
sécurité sur 1,2 million d'électeurs ont commencé vendredi à voter, par anticipation,
aux élections législatives et municipales de ce samedi. Elles sont boycottées par
une partie de l'opposition. Madagascar : Irrégularités à la présidentielle
mais sans graves conséquences La Cour électorale spéciale (CES) malgache a dénoncé
vendredi des infractions commises par des partisans du candidat d'Hery Rajaonarimampianina,
le candidat du pouvoir, au premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre
mais a estimé qu'elles n'avaient influencé le résultat qu'à la marge. AFP/RV