2013-11-22 16:53:54

L’Afrique en bref, vendredi 22 novembre 2013


Mali
: Un militaire français agressé à Bamako
Un gendarme français, coopérant militaire travaillant au profit de l'armée malienne, a été pris pour cible et légèrement blessé vendredi à Bamako par un tireur embusqué. C’est le premier incident de ce genre depuis le début en janvier de l'intervention de la France au Mali.
Libye : Pression pour chasser les milices de Tripoli
Les Tripolitains ont manifesté à nouveau vendredi pour pousser ce qui reste des milices dans la capitale à quitter la ville. Le 15 novembre, quarante-six personnes avaient été tuées et plus de 500 blessées dans des violences qui avaient été déclenchées par des tirs d'une milice contre des manifestants pacifiques venus lui demander de quitter la capitale.
Centrafrique : L'Union européenne a de nouveau exprimé vendredi sa forte inquiétude face à la situation en Centrafrique, s'alarmant notamment des « violations généralisées des droits de l'Homme qui se produisent en toute impunité ». L'UE, qui a débloqué une aide d'urgence de 20 millions d'euros depuis le début de l'année, étudie « les options proposées pour le soutien international à la Misca », la force africaine en cours de déploiement. Le président centrafricain Michel Djotodia a annoncé vendredi le rétablissement "incessamment" du couvre-feu levé en octobre à Bangui, face à une nouvelle vague de banditisme armé dans la capitale. La Centrafrique reste suspendue du Processus de Kimberley et ne peut pas exporter ses diamants, selon les conclusions vendredi du système international visant à assurer que ces pierres précieuses ne financent pas des conflits.
Mauritanie
: L’armée ouvre le processus des élections
Quelque 18.000 éléments des forces de sécurité sur 1,2 million d'électeurs ont commencé vendredi à voter, par anticipation, aux élections législatives et municipales de ce samedi. Elles sont boycottées par une partie de l'opposition.
Madagascar : Irrégularités à la présidentielle mais sans graves conséquences
La Cour électorale spéciale (CES) malgache a dénoncé vendredi des infractions commises par des partisans du candidat d'Hery Rajaonarimampianina, le candidat du pouvoir, au premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre mais a estimé qu'elles n'avaient influencé le résultat qu'à la marge.
AFP/RV








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