A quelques jours des élections générales au Honduras, prévues pour ce dimanche 24
novembre, l’Eglise catholique, par le biais de ses pasteurs, a réaffirmé que le pays
a besoin de « serviteurs publics fidèles, transparents et honnêtes » et a exhorté
la communauté à vivre une journée d’engagement civil et démocratique en allant voter.
Dimanche dernier, en la Cathédrale de Tegucigalpa, le Vicaire de la Cathédrale,
le Père Carlos Rubio, a déclaré, dans son homélie : « La population ne veut pas d’hommes
politiques paresseux. Ceux qui ne s’engagent pas à gouverner avec justice et rectitude,
doivent renoncer immédiatement ». Il s’agit d’un service rendu à la communauté, a
souligné le prêtre, qui a insisté sur le fait que « l’avenir du pays est entre les
mains de Dieu et de la population qui vote ».
En prenant comme base la péricope
évangélique du XXXII° Dimanche du Temps ordinaire, le prêtre a demandé aux honduriens
de ne pas se laisser tromper par les démagogues. « Nous ne devons pas permettre que
le mensonge l’emporte au Honduras, pas plus que les menteurs, les démagogues et les
corrompus qui ont ruiné la politique » a-t-il conclu.
Les candidats aux élections
présidentielles au Honduras sont au nombre de huit et la population de plus de 18
ans devra également élire 128 députés du Congrès ainsi que les représentants des communes.
Selon des sources locales, les honduriens appelés aux urnes sont au nombre de 5.355.112
dont 755.112 nouveaux électeurs et 1,2 millions d’électeurs d’âge compris entre 18
et 25 ans. La nouvelle intéressante est que, pour la première fois, les femmes constitueront
51% du corps électoral. (Fides)
(Photo: bureau électoral dimanche, cette école
maternelle est déjà sous surveillance policière)