Comme à l’ouverture, c’est par une messe que le congrès sur la famille de l’Association
des Conférences Episcopales de la Région d’Afrique Centrale (ACERAC) a pris fin dimanche
17 novembre 2013. Messe présidée par Mgr Louis Portélat, président de l’ACERAC
qu’assistaient plusieurs dizaines de confrères évêques et prêtres et en présence du
premier ministre et du président du Conseil économique et social du Gabon. Dans
son homélie, Mgr Portélat a considéré les multiples crises actuelles comme un signe
de la fin des temps mais qui ne saurait ébranler notre foi. Au contraire, a-t-il relevé,
le Seigneur nous mobilise à nous battre contre la destruction de la cellule familiale,
véritable catastrophe culturelle et spirituelle.
Venues de toute l’Afrique
Centrale pour rendre témoignage pour la famille
Et ce, malgré les « attaques
frontales et insidieuses qui nous viennent de partout» «Malgré les dérives dues
à notre faiblesse, nous sommes venus de toute l’Afrique centrale afin de rendre témoignage
pour la famille et affirmer, avec conviction, que la famille fondée sur la communion
d’amour de l’homme et de la femme demeure le fondement de toute société, en tant que
sanctuaire de l’amour et de la vie », a-t-il dit, avant de lancer un appel pour la
protection et la promotion de la famille. Pour Mgr Portélat, «déstructurer la
famille, c’est déstructurer la société toute entière et il nous revient de tenir ferme
devant ce déferlement médiatique et contraignant des nouvelles normes de gestion de
la sexualité et du mariage ». Et le père évêque de conclure : « La famille chrétienne
africaine ne mourra pas, elle doit vivre et elle vivra ».