En France, un rapport propose de faire de l’avortement un droit à part entière. Le
Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a remis au gouvernement 40
recommandations pour améliorer l’accès à l’interruption volontaire de grossesse.
Le
document suggère de supprimer, dans la loi, la notion de « détresse » des mères. Ainsi
de l’expression « la femme enceinte que son état place dans une situation de détresse
peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse » viendrait se substituer
« la femme qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin
de l’interrompre ».
On passe de la détresse au souhait. Ce n’est pas anodin,
regrette le président du Centre catholique des médecins français interrogé par le
quotidien français la Croix. Le rapport suggère par ailleurs de supprimer le délai
de sept jours de réflexion prévu aujourd’hui et de mettre fin, dans le code de santé
publique, à la formule qui garantit la clause de conscience des médecins. Cela provoque
là encore l’inquiétude.
Dans le quotidien catholique, la vice-présidente des
associations familiales catholiques s’étonne en outre de l’absence de deux éléments
majeurs. « Dans ce document, explique Pascale Morinière, on évacue complètement le
fait que l’avortement consiste à arrêter la vie d’un enfant à naître. De même, il
n’est pas question des alternatives à l’IVG. Or il y a libre choix quand il y a une
alternative ! ». En France, des structures accueillent ainsi les futures mères en
difficulté . Les femmes enceinte peuvent également recourir à l’accouchement sous
X. (avec La Croix)