La joie de Dieu le Père, c’est l’amour (Pape François)
Au cours de la messe matinale de jeudi 7 novembre en la chapelle de la maison sainte
Marthe, le Pape a parlé de l’attitude de gens qui passent leur temps à murmurer. Au
murmure, Jésus répond avec une parabole de joie. Et dans le passage de l’évangile
du jour, la parole « joie » et gaieté reviennent à quatre reprise. Le message traduit
donc la joie de Dieu qui est un Dieu qui ne veut pas perdre. Il n’est pas un bon perdant,
a dit François Alors pour ne pas perdre, il va chercher tous ceux qui sont loin de
lui. Il fait le Pasteur qui va chercher la brebis perdue. Dieu ne tolère donc pas
qu’un des siens se perde. Ainsi ce souci de chercher à ne pas perdre un des siens
devient la prière de Jésus, le jeudi saint : « Père, qu’aucun de ceux que tu m’as
donné ne se perde ». On voit ainsi, a dit le Pape que Dieu marche pour nous chercher
et il a une certaine faiblesse d’amour pour ceux qui se sont éloignés de lui, ceux
qui sont perdus. Il va les chercher. Comment fait-il sa recherche ? En allant jusqu’au
bout, comme ce pasteur qui va chercher sabrebis dans le noir jusqu’à ce qu’il la trouve
; ou comment une femme qui, quand elle perd une pièce de monnaie, allume une lampe,
balaie la maison et cherche soigneusement la pièce de la monnaie. C’est ainsi que
le Seigneur mène sa recherche des égarés. La joie de Dieu n’est pas faite de la
mort mais de la vie du pécheur. Ainsi, ceux qui murmuraient contre Jésus, aussi loin
qu’ils étaient du cœur de Jésus, ils ne le connaissaient pas. Ils croyaient qu'être
religieux, être de bonnes personnes, consistait à se porter bien, à être bien éduqué,
et plusieurs fois à faire semblant d’être bien éduqué. C’est de l’hypocrisie tout
ça, l’hypocrisie de murmure, alors que la joie de Dieu le Père, c’est l’amour, lui
qui nous dit : je t’aime même si tu te sens pécheur. Je viens te chercher pour te
ramener à la maison.