Le football s'est invité ce samedi matin au Vatican à l’occasion de la visite du président
du Panama, accompagné de son épouse et des treize membres de sa suite. Au cours d’une
rencontre informelle qui a duré un peu moins d’une demi-heure, Ricardo Martinelli
Berrocal a demandé au pape François des informations sur son travail mais aussi sur
son club préféré, le San Lorenzo, qui avait perdu un match vendredi.
Le chef
de l’Etat panaméen a offert au nom de son pays une statue de la Vierge qui a été inaugurée
dans les jardins du Vatican. Le pape François lui a donné un exemplaire du document
d’Aparecida, élaboré en 2007 par le Conseil épiscopal latino-américain, et auquel
l’ancien archevêque de Buenos Aires avait offert une contribution essentielle. « Mais
ne le lisez pas d’une seule traite – lui a-t-il conseillé – c’est un texte un peu
lourd ». Ricardo Martinelli a affirmé qu’il s’efforcerait de réduire la pauvreté dans
son pays, l’un des points principaux du document.
L'éventualité d'un voyage
en Argentine, Chili et Uruguay, mais pas avant 2016
Après son entretien
avec le pape François, le président du Panama a été reçu par le Secrétaire pour les
Rapports avec les Etats Mgr Dominique Mamberti. Les discussions ont porté sur la politique
sociale du gouvernement panaméen, sur la longue tradition chrétienne de ce pays et
sur les relations actuelles entre l’Eglise et l’Etat ainsi que sur la situation régionale.
Mais le pape François ne se rendra pas dans son pays natal avant 2016. Il l’a dit
peu après en recevant un groupe d’anciens élèves des jésuites, venus d’Uruguay. Le
pontife argentin a assuré que si un voyage est programmé en Argentine, il ira également
au Chili et en Uruguay, mais pas avant 2016.
Parlant de son rôle de pape,
il a confié que les gens au Vatican sont très bons, que tous collaborent, mais qu’il
y a vraiment beaucoup de travail.