2013-10-22 17:19:03

Le Pape : Dieu s’implique, il se mêle de nos misères


Au cours de la messe qu’il a présidée mardi matin en la chapelle de la maison sainte Marthe au Vatican, le Pape a, dans son homélie, invité de contempler le mystère du salut, sur la rédemption dont parle saint Paul. Ce mystère se comprend quand nous nous agenouillons dans la prière de contemplation et non seulement par l’intelligence.
Quand l’intelligence cherche à expliquer un mystère à tout prix, cela devient la folie, a souligné le Pape François. C’est ce qui est pourtant arrivé dans l’histoire de l’Eglise. Ce qui est vrai est que tout doit aller ensemble pour la contemplation : l’intelligence, le cœur, la position à genou, la prière, pour entrer dans le mystère de Dieu.
Le Pape a aussi illustré son homélie par l’image d’un infirmier qui, à l’hôpital guérit les plaies avec ses mains.

C’est la proximité de Dieu qui nous sauve

Dieu s’implique, il se mêle dans nos misères, il se rapproche de nos plaies, de nos blessures et nous guérit avec ses mains qui se sont faites homme. C’est donc le travail personnel de Jésus : un homme pèche, un autre homme à le don de le guérir de ses péchés. C’est la proximité de Dieu, qui ne nous sauve pas par un décret, une loi. Il nous sauve par sa tendresse, par ses caresses, par sa vie donnée pour nous, a dit le Pape avant d’ajouter : « les cœurs de gens que Jésus rencontrait étaient pleins de péché, mais lui les approchait avec l’abondance de grâce et d’amour. C’est toujours la grâce de Dieu qui sort victorieuse car il se donne lui-même. »

Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin

Pour le Pape, même si cela risque de ne pas plaire à certains, ce sont ceux qui sont plus proches du cœur de Jésus qui sont de grands pécheurs car lui va les chercher, les appelle de venir à lui avec comme explication ces paroles de Jésus: « ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin ; moi je suis venu pour guérir, pour sauver.








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