Le Pape : Dieu s’implique, il se mêle de nos misères
Au cours de la messe qu’il a présidée mardi matin en la chapelle de la maison sainte
Marthe au Vatican, le Pape a, dans son homélie, invité de contempler le mystère du
salut, sur la rédemption dont parle saint Paul. Ce mystère se comprend quand nous
nous agenouillons dans la prière de contemplation et non seulement par l’intelligence. Quand
l’intelligence cherche à expliquer un mystère à tout prix, cela devient la folie,
a souligné le Pape François. C’est ce qui est pourtant arrivé dans l’histoire de l’Eglise.
Ce qui est vrai est que tout doit aller ensemble pour la contemplation : l’intelligence,
le cœur, la position à genou, la prière, pour entrer dans le mystère de Dieu. Le
Pape a aussi illustré son homélie par l’image d’un infirmier qui, à l’hôpital guérit
les plaies avec ses mains.
C’est la proximité de Dieu qui nous sauve
Dieu
s’implique, il se mêle dans nos misères, il se rapproche de nos plaies, de nos blessures
et nous guérit avec ses mains qui se sont faites homme. C’est donc le travail personnel
de Jésus : un homme pèche, un autre homme à le don de le guérir de ses péchés. C’est
la proximité de Dieu, qui ne nous sauve pas par un décret, une loi. Il nous sauve
par sa tendresse, par ses caresses, par sa vie donnée pour nous, a dit le Pape avant
d’ajouter : « les cœurs de gens que Jésus rencontrait étaient pleins de péché, mais
lui les approchait avec l’abondance de grâce et d’amour. C’est toujours la grâce de
Dieu qui sort victorieuse car il se donne lui-même. »
Ce ne sont pas les
bien portants qui ont besoin de médecin
Pour le Pape, même si cela risque
de ne pas plaire à certains, ce sont ceux qui sont plus proches du cœur de Jésus qui
sont de grands pécheurs car lui va les chercher, les appelle de venir à lui avec comme
explication ces paroles de Jésus: « ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin
de médecin ; moi je suis venu pour guérir, pour sauver.