« Le premier devoir de la vie c’est la prière », « pas une prière comme des perroquets
», mais « la prière faite avec le cœur ». « Celui qui sait prier, n’est pas un justicier,
il sait pardonner, ouvre la porte à Dieu » et « fait des miracles ». Voilà ce que
le Pape a déclaré dans son homélie de la messe à Sainte Marthe.
Le Pape François
est parti, pour sa réflexion, des lectures de la messe de ce jour. La première lecture
et l’Evangile. Du Livre de Jonas et de l’Evangile de Saint Luc sur l’accueil de Marthe
et Marie. « Des personnes qui avaient en commun la même incapacité : ils ne savaient
pas prier ». « Aux yeux de Marthe- a commenté le Pape- prier était une perte de
temps », alors que « nous savons que la prière fait des miracles ».
Le Pape
faisait référence aux passages de l’Evangile avec Marthe et Marie et à celui sur
l’antique cité de Ninive, à laquelle le prophète Jonas annonce, sur mission de Dieu,
son imminente destruction et qui, au contraire, se sauve parce que les habitants,
croyant à la prophétie, se convertissent tous du premier au dernier en invoquant le
pardon de Dieu de toutes leurs forces.Cependant, même dans ce récit de rédemption,
le Pape évoque un comportement erroné, celui de Jonas, plus disposé à une justice
sans miséricorde , d’une manière analogue à Marthe plus portée à un service qui exclut
l’intériorité.
"Ne soyons pas des justiciers, car il faut pardonner"
«
Il y a d’autres têtus comme Jonas – a avertit le Pape Bergoglio- qui sont des justiciers.
Il s’en allait faire des prophéties, mais dans son cœur il se disait « Ils le méritent,
ils le méritent. Ils l’ont bien cherché ! Il faisait des prophéties mais il ne priait
pas ! Il ne demandait pas leur pardon au Seigneur. Il leur donnait seulement des
coups de bâton Les justiciers sont ceux qui se croient justes. Et à la fin, continue
le livre de Jonas, on voit que c’était un homme égoïste car quand le Seigneur, par
la prière du peuple, a sauvé Ninive, il s’est mis en colère contre le Seigneur : «
Tu es toujours ainsi. Tu pardonnes toujours ! »
Ne pas prier- a commenté le
Pape- c’est fermer la porte à Dieu qui sait , au contraire, « arranger les choses
» et prier c’est justement cela, « ouvrir la porte à Dieu pour qu’il puisse faire
quelque chose. »