Plusieurs audiences privées samdi matin au Vatican. Au lendemain de sa visite à Assise,
le pape François a reçu le nouvel ambassadeur du Venezuela, les deux plus haut responsables
de la Congrégation pour les religieux, mais aussi un jésuite dont le nom a souvent
été associé au sien. Il s’agit du père Franz Jalics : d’origine hongroise il avait
été enlevé, en même temps qu’un autre confrère, en 1976 en Argentine à l’époque de
la dictature.
Le pape Bergoglio, qui était à l’époque supérieur provincial
des jésuites d’Argentine, a été accusé de connivence avec le régime militaire. Après
leur libération les deux jésuites quittèrent même la Compagnie de Jésus. Le père Jalics
devait ensuite revenir sur sa décision. D’où l’intérêt de cette audience. Le père
Jalics a connu la prison et la torture.
Aujourd’hui âgé de 86 ans, il vit
en Allemagne. Le 21 mars, il a totalement innocenté le pape Bergoglio. Il a avoué
avoir cru pendant longtemps d’avoir été victime de délation. A la fin des années 90,
il a compris qu’il s’était trompé et surtout que le pape actuel n’y était pour rien.