Le Pape : « Il est triste de prendre la messe seulement dans une dimension sociale
»
Au cours de la messe matinale qu’il a présidée jeudi en la chapelle de la Maison sainte
Marthe, le Pape a affirmé que nous avons tous, dans des moments de notre vie, la mémoire
du salut. La question est de savoir, s’est interrogé le Pape, si cette mémoire est
présente ou lointaine, un peu diffuse, un peu archaïque, un peu dans le musée.
C’est
Dieu qui nous pousse à aller à la messe
Si la mémoire est lointaine, quand
il nous manque cette expérience de la proximité de la mémoire, nous entrons dans le
processus de transformation, et la mémoire devient tout simplement un souvenir, a
affirmé le Pape, avant de soutenir que la joie de la mémoire présente doit être notre
force. Pour François, la mémoire apprivoisée qui s’éloigne et devient un simple souvenir
ne nous rend pas heureux, ne réchauffe pas notre cœur. La rencontre avec la mémoire
est un événement du salut, c’est une rencontre avec l’amour de Dieu qui a fait l’histoire
avec nous et nous a sauvé, a encore dit le Pape qui, parlant des événements de la
vie qui nous poussent à aller à la messe, comme les funérailles, a indiqué qu’il est
triste de prendre la messe seulement dans une dimension sociale. Cela nous éloigne
de la mémoire de l’Eglise qui est la présence du Seigneur parmi nous.