Mgr Dominique Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats,
a devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, mardi dernier
à New York aux Etats Unis, mis la communauté internationale face à ses responsabilités,
jugeant qu’elle réagissait trop lentement pour faire de la résolution de la crise
syrienne une priorité. Mgr Mamberti a appelé cette institution à donner une nouvelle
vigueur à tous ses organes, mécanismes et procédures.
Chaque responsable
doit ressentir comme siennes les graves crises humanitaires
Il a particulièrement
évoqué la responsabilité de protéger, qui incombe à chaque Etat, regrettant qu’elle
ait parfois été comprise de façon erronée, comme si elle consistait en la justification
d’un recours aux armes. A l’inverse, cette responsabilité invite chaque responsable
de nation à ressentir comme siennes les graves crises humanitaires là où elles arrivent
et à s’engager afin que l’ensemble des mesures diplomatiques, économiques, d’opinion
publique soient mis en œuvre immédiatement. Pour Mgr Mamberti, une solution pacifique
et durable au conflit syrien créerait un précédent significatif pour le siècle présent
et marquerait la route pour affronter les autres conflits que la communauté internationale
n’a pas réussi à résoudre jusqu’ici.