Le pape François est arrivé ce dimanche 22 septembre 2013 à Cagliari, ville la plus
peuplée de la région de Sardaigne en Italie, pour une visite d’une dizaine d’heures
où il va présider pas moins de 5 rencontres avec la population qui s’est massivement
déplacée pour venir l’accueillir et l’écouter. Au cours de cette visite pastorale
d’un jour, le Saint-Père voudrait réconforter et encourager une population confrontée
à la crise de l’emploi, aux difficultés des familles, à l’exode des jeunes, à la léthargie
politique. Sur l’île, Outre la messe qu’il célèbrera en fin de matinée face à la
Méditerranée au pied de la basilique Notre-Dame de Bonaria, le pape multipliera les
rencontres avec le monde du travail, les malades, les nombreux pauvres pris en charge
par la Caritas diocésaine, les détenus confrontés à la surpopulation carcérale, le
monde de la culture et les jeunes.
Notre-Dame de Bonaria patronne la ville
et de l’île
C’est en quelque sorte le rappel d’une fraternité historique,
car ce sont en effet des marins sardes, au XVIème siècle, qui ont donné son nom à
la capitale de l’Argentine, en s’inspirant de leur sainte-patronne, Notre-Dame de
Bonaria. Selon la légende, une statue de la Vierge à l’enfant serait arrivée par
la mer le 24 avril 1370, enfermée dans une caisse en bois jetée à l’eau par un voilier
espagnol pris dans une violente tempête. La vénération de cette vierge va de l’Espagne
à la Sardaigne et sa statue fut embarquée sur le navire de Pedro de Mendoza, fondateur
de Buenos Aires en 1536 et dévot de Notre-Dame de Bonaria, patronne de la confrérie
des marins à laquelle il appartenait. Notre-Dame de Bonaria a été déclarée patronne
la ville et de l’île il y a un siècle.