Des édifices religieux de plus en plus souvent détruits en France
L’Abbatiale St Cyriaque en Alsace, la Basilique Notre-Dame-du-Port en Auvergne ou
l’abbaye de Corbigny en Bourgogne…Des centaines de couvents, de monastères et d’Eglises,
classés monuments historiques ou encore sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco,
vous ouvrent leurs portes gratuitement pour les Journées européennes du patrimoine
qui se tiennent le weekend du 14-15 septembre en France.
La maison de l'Eglise
de France ouvre ses portes
A Paris, une centaines d’Eglises vous accueillent,
tout comme la Mission étrangères ou dans le 7ème arrondissement, la Maison de la Conférence
des Évêques de France, 58 avenue de Breteuil. La CEF occupe les bâtiments d'un ancien
couvent des sœurs du Cénacle. La visite permet de découvrir l'atrium, le jardin et
la chapelle avec plusieurs œuvres d'art religieux. La marie de Paris propose également
une série de visites guidées thématiques sur les vitraux, les églises de villages
ou du second empire, les chaires à prêcher.
Des édifices religieux détruits
Il y a ces églises qu’on visite et d’autres qu’on est parfois amener à détruire.
En France, cinq églises ont été détruites depuis le début de l’année. Ces décisions
ont été prises par les municipalités. En cause : l’entretien des édifices, jugés trop
coûteux. Selon des évaluations toujours inachevées, il y aurait près de 50 000 édifices
religieux en France, principalement catholiques. Depuis 1905, la plupart sont détenus
par l’Etat, via les communes ou les collectivités territoriales. Le phénomène est
assez marginal pour l’instant. Mais des églises désertées et dégradées seront de plus
en plus souvent détruites, vendues ou réutilisées. Pourquoi ces édifices religieux,
patrimoine de la France, disparaissent-ils ? Éclairage avec Audrey Radondy
(Photo
: Le cénacle de la maison de la Conférence des Évêques de France)