Le Pape aux chevaliers du Saint-Sépulcre : donner foi et espoir à la Terre Sainte
L’actualité s’est une nouvelle fois invitée lors de la rencontre qu’a eue le pape
François ce vendredi après-midi avec les participants au pèlerinage de l’Ordre Equestre
du Saint-Sépulcre de Jérusalem salle Paul VI au Vatican. Ces derniers, venus à Rome
comme tous les cinq ans pour un rendez-vous mondial, ont été convoqués « pour réfléchir
sur la situation de la communauté catholique en Terre Sainte, évaluer les activités
développées et établir les directives pour le futur » comme l’a rappelé le Pape.
Le
Pape a développé son discours autour de trois mots clés : marcher, construire et confesser.
« Chacun d’entre nous peut être un errant ou un pèlerin. Errant parce que privé d’un
idéal de vie et souvent incapable de donner du sens aux événements du monde » a expliqué
François. Au contraire, en effectuant un pèlerinage, on parcourt un « chemin qui s’inscrit
dans l’histoire, dans un monde où les frontières s’élargissent toujours plus, où de
nombreuses barrières tombent, et où nos chemins sont liés de manière toujours plus
étroite à ceux des autres » a-t-il poursuivi.
« La foi n’éloigne pas des
responsabilités »
« Construire avec la charité, avec la compassion, avec
l’amour » : ce sont les objectifs d’un des plus anciens ordres équestres, nés au temps
des croisades. « Votre pèlerinage a aussi une finalité caritative en faveur des frères
et des sœurs de Terre Sainte, spécialement les plus nécessiteux, ceux qui vivent des
moments de souffrance, de tension et de peur, et nos frères chrétiens qui souffrent
tant. » Et d’adresser un grand salut à « tous les chrétiens et non-chrétiens ».
Autre
élément souligné par le Pape : la confession. Confesser la foi est un élément essentiel
selon le Pape. « La profession de foi et le témoignage de la charité sont extrêmement
liés et sont des points de force de vitre action ». « Croire dans la puissance rédemptrice
de la Croix et de la Résurrection pour offrir espoir et paix en particulier à la Terre
de Jésus qui en a tant besoin. La foi n’éloigne pas des responsabilités auxquelles
nous sommes tous appelés mais au contraire, elle provoque et pousse à un engagement
concret en vue d’une société meilleure. »