2013-09-02 19:58:28

Atteindre la sécurité alimentaire en Afrique est possible


Seul continent importateur net de produits alimentaires, l'Afrique recèle pourtant d’un potentiel agricole considérable. Pour que les perspectives positives qui s'offrent à l'agriculture africaine prennent forme, de nombreux défis doivent être relevés. Ainsi, les familles paysannes et les agriculteurs, par leur capacité à développer des activités agricoles et agro-alimentaires durables, peuvent jouer un rôle déterminant en termes de création de revenus et d'emplois, de satisfaction des besoins alimentaires, de préservation des ressources naturelles.
Afin de les aider à jouer pleinement leur rôle, le Fonds SEED Foundation appuie des initiatives innovantes qui, grâce à une intervention, ciblée ou globale, sur la filière agricole et agroalimentaire.

Créer de nouveaux laboratoires

Face au changement climatique et à la dévaluation des monnaies dans le monde, de meilleures stratégies sont en train d'être mises en place pour combattre les taux élevés de pauvreté et de malnutrition, et renforcer la sécurité alimentaire mondiale.
L'administrateur de l'Agence américaine pour le développement international, USAID, Dr Rajiv Shah, a annoncé récemment la création de deux nouveaux laboratoires d'innovation à 'Feed the Future', Nourrir le futur, l'initiative du gouvernement américain pour la sécurité alimentaire et contre la faim dans le monde :

Pour quels buts ?

Le Laboratoire d'innovation de 'Feed the Future' pour une recherche collaborative sur le sorgho et le mil, l'un des laboratoires récemment annoncés, tentera de trouver de nouvelles technologies et techniques à utiliser par de petits agriculteurs afin de s'assurer que leur productivité pour les céréales, notamment le sorgho et le millet, augmente malgré les changements climatiques.
Au Sénégal, l’Etat aidera justement à réaliser un projet d'usine de production de machines de transformation du fonio.
Au Burkina Faso, l'adoption des cultures biotechnologiques comme celle du coton Bt, a permis notamment la diminution du nombre de pulvérisations d'insecticides, la productivité accrue du cotonnier, l'augmentation des revenus et la réduction de la pauvreté ; la réduction des intoxications des agriculteurs, ainsi que l'utilisation du temps réservé aux pulvérisations d'insecticides pour les autres tâches.
Toutefois, il conviendrait de noter qu’il reste des défis à relever notamment au niveau de la culture du coton BT qui reste un organisme génétiquement modifié.







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