Le pape François va bien. Il est plein d’énergie et de force. Il a même rajeuni malgré
ses lourdes responsabilités. C’est un prêtre argentin qui nous l’a confié à l’issue
de sa rencontre avec le Saint-Père samedi au Vatican. Mieux connu sous le surnom de
padre Pepe, le père José Maria di Paola qui exerce son apostolat dans les banlieues
les plus défavorisées de Buenos Aires, a bien connu Jorge Bergoglio quand il était
archevêque de la capitale argentine.
Après l’avoir revu à Rome, il se dit
convaincu qu’il a la force nécessaire pour guider l’Église. Il est content – raconte-t-il
– quand on lui parle de son pays d’origine ; il n’oublie pas ses racines mais il sait
que son avenir est à Rome, comme Pasteur de l’Église universelle. Il n’a pas changé,
il se comporte exactement comme quand ses prêtres allaient le voir à la curie de Buenos
Aires ; il a la même simplicité. Il n’a jamais été un prince mais un serviteur de
l’Eglise. Il a toujours été proche des gens, surtout des plus nécessiteux.
Mais
padre Pepe constate que maintenant, au Vatican, il a des tas d’idées, il est comme
revigoré. Passionné de football, ce pape aurait été un bon directeur technique – conclut
le padre Pepe avec humour. Et ses compétences en la matière, il les applique à l’Eglise.