2013-08-21 12:31:33

Massacres aux gaz neuro-toxiques en Syrie ?


Le secrétaire général de la Ligue arabe a appelé les enquêteurs de l'ONU, actuellement en Syrie, à inspecter "immédiatement" la région de Damas qui a été la cible de bombardements meurtriers mercredi, des militants faisant état de l'utilisation de gaz toxiques. Au moins cent personnes ont été tuées dans ces violents bombardements sur la province de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres, qui ne parle pas d'attaque chimique, alors que des militants accusent le régime d'avoir fait usage de gaz toxiques lors de ce bombardement de l'armée sur la Ghouta orientale, qui borde la capitale. L'opposition, sur son compte twitter, parle de 1 300 morts. L'armée syrienne a aussitôt démenti l'utilisation d'armes chimiques dans la banlieue de Damas.

Des enquêteurs de l'ONU sont actuellement en mission dans le pays pour déterminer si des armes chimiques ont été utilisées dans le conflit qui a fait en plus de deux ans plus de 100.000 morts, selon les Nations unies. Dénonçant un "crime ayant fait des centaines de victimes parmi les civils syriens innocents", M. Arabi demande en outre dans ce communiqué à ce que ses auteurs soient traduits "devant la justice pénale internationale", affirmant être "très surpris que ce crime ait été commis alors même que sont présents les enquêteurs de l'ONU".

L'opposition a accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir employé des gaz toxiques et son chef, Ahmed Jarba, a appelé à "une réunion urgente" du Conseil de sécurité sur ce "massacre".
Les autorités syriennes ont démenti avoir eu recours à ce type d'armes, l'agence de presse officielle Sana accusant certaines télévisions satellitaires de diffuser des informations "infondées".
Le gouvernement britannique va "évoquer devant le Conseil de sécurité de l'ONU" les allégations d'utilisation d'armes chimiques dans les bombardements qui ont eu lieu mercredi dans la banlieue de Damas, a annoncé le chef de la diplomatie britannique. Le ministre des Affaires étrangères suédois Carl Bildt a appelé la Syrie à accorder "d'urgence" un accès à des enquêteurs des Nations unies. Le président français François Hollande compte lui aussi demander à l'ONU de se rendre sur les lieux de l'attaque", soulignant que "ces informations demandent évidemment à être vérifiées et confirmées". (Avec Afp)









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