La revue de la Presse catholique d’Afrique. Dimanche 23 juin 2013
La revue de la presse catholique de cette semaine présente la particularité de traiter
beaucoup de questions de violence. Au Bénin, La Croix du Bénin, qui s’émeut de l’attaque
récente d’un contingent des forces de sécurité et même d’une communauté de religieuses
soutient que l’éradication du phénomène passe aussi par la justice. « … Même
si notre société a encore beaucoup à faire pour améliorer sa sécurité, les citoyens
se sentent encore plus en danger de voir que les premiers acteurs de notre sécurité
qui eux-mêmes sont les plus protégés, sont tombés dans une curieuse embuscade meurtrière
à Ahlan (…) La liste des braquages, crimes et affaires dont les enquête, et instructions
ne finissent jamais est longue », déplore le journal de l’Eglise. Au Togo, Laafia
s’inquiète lui aussi de la multiplication des cas d’attaques violentes, avec mort
d’hommes. Le mensuel de l’Eglise rappelle : « Qui veut la paix, prépare la paix. Ce
n’est pas exactement ce que l’on dit, mais c’est un impératif ». Le journal exhorte
les Togolais chacun et ensemble à opter pour la paix et pour la justice. Au Sénégal,
SENKTO, le portail de l’Eglise, nous renseigne que l’Eglise catholique a reçu le président
de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, M. Guillaume Soro. « L’Eglise sénégalaise
ne cesse de prier pour que la Côte d’Ivoire et le Sénégal continuent d’être les ''moteurs''
de l’Afrique de l’Ouest, en matière de développement économique, de l’avancée de la
démocratie et de l’intégration africaine, a déclaré, mercredi à Dakar, le cardinal
Théodore Adrien Sarr » en recevant M. Soro. En Afrique centrale, La Semaine Africaine,
journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville, au Congo nous apprend que c’est Mgr
Thimothée Bodika, auxiliaire de Kinshasa, en République démocratique du Congo qui
a prêché la clôture de l’année académique du Grand séminaire de Brazzaville. La collaboration
entre les deux Congo qui a souligné qu’une année académique qui se clôt est toujours
une chance pour les séminaristes ; elle s’ajoute à leurs années de savoir. Nous
terminerons par le rappel angoissé de CENCO dont nous nous ferons l’écho tant qu’il
n’en sera pas autrement : « Les trois pères Assomptionnistes qui ont été enlevés au
mois d'octobre dernier, sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. La Conférence
Episcopale Nationale du Congo, et particulièrement le diocèse de Béni-Butembo continue
à demander leur libération. Ces prêtres n'ont rien fait pour mériter ce sort. Que
ceux qui les détiennent se ravisent et qu'ils les laissent servir Dieu ». Albert
Mianzoukouta