La nouvelle a ébranlé la Grèce cette semaine : la fermeture, sans préavis, de la radiotélévision
publique, l’ERT. Le parti du Premier ministre, Antonis Samaras, a décidé, seul, mardi
soir de la mort de la télévision d’Etat. Il justifie son action en évoquant une entité
qui a manqué de transparence, rongée par le gaspillage.
Les salariés tentent
toujours de faire revenir le gouvernement sur sa décision. Jeudi, le pays était par
une grève générale de 24h.
Une réforme était nécessaire selon Joëlle Dalègre,
du centre d’étude balkanique de l’INALCO, interrogée par Antonino Galofaro. Mais
elle ne comprend pas la démarche violente du premier ministre grec :
(Photo : devant
le siège de l'ERT, à Athènes, jeudi 13 juin)