Pape François : Pas de macédoine pour la vie spirituelle
La journée de lundi pour le Pape a été surtout marquée par une série d’audiences.
Ainsi, le Pape a reçu tout d’abord M. Mariano Palacios Alcocer, ambassadeur du Mexique
venu présenter ses lettres de créances ; ensuite le Cardinal Fernando Filoni, Préfet
de la congrégation pour l’évangélisation des Peuples, puis Mgr Javier Echevarria Rodríguez,
prélat de l’Opus Dei. Enfin, François a reçu tout à tour les ambassadeurs Anna
Suchocka de Pologne, Almir Franco de Sa’ Barbuda du Brésil, Alejandro Emilio Valladares
Lanza de Honduras, qui étaient tous en visite de fin de mandat. Cependant, la journée
du Pape a commencé par son habituelle messe en la chapelle de le Résidence Sainte
Marthe au Vatican. Dans son homélie, François a parlé du salut comme vivre dans la
consolation de l’Esprit Saint et non de vivre dans l’esprit du monde. Le salut en
Dieu c’est aller de l’avant et ouvrir le cœur afin que arrive la consolation de l’Esprit
Saint. Ce n’est pas possible de négocier un peu ici et un peu là, ou bien faire une
macédoine en mettant ensemble un peu d’Esprit Saint et un peu d’esprit du monde. Non,
ou l’un ou l’autre, a souligné François. Demandons la grâce, a ensuite dit le pape,
la grâce de le suivre, avec la liberté intérieure. Nous ne pouvons pas le suivre seulement
avec la liberté humaine, au risque de devenir hypocrite comme les pharisiens et les
sadducéens. L’hypocrisie c’est ne pas laisser que l’Esprit Saint change nos cœurs
avec son salut. La liberté de l’Esprit est celle qui nous rend aussi esclave, mais
esclave du Seigneur qui nous rend libres, c’est en fait une liberté nouvelle, alors
que notre propre liberté est un esclavage à l’esprit du monde. JPBo