La crise en Turquie peut-elle conduire à une scission de l'AKP ?
Le Premier Ministre turc, Recep Tayyip Erdogan rentre ce jeudi soir d’une tournée
au Maghreb. Il retrouve un pays à l’opinion publique chauffée à blanc où des dizaines
de milliers de manifestants exigent sa démission. Au septième jour d'un mouvement
qui a fait un troisième mort, un policier, beaucoup espèrent que le chef du gouvernement
saura trouver les mots pour ramener le calme. Lui privilégie l’ordre et multiplie
les signes de fermeté alors que le président turc et son vice-premier ministre, pourtant
du même parti, prônent l’apaisement et l’ouverture.
Est-ce le symptôme d’une
division au sommet de l’Etat et de deux courants de pensées pouvant déboucher sur
une scission de l’AKP au pouvoir depuis 10 ans ? Non, selon Samim Akgonul,
chercheur au CNRS spécialiste de la Turquie