2013-06-01 15:26:44

Le Président uruguayen reçu par le Pape François


Le Pape a reçu en audience dans la matinée de samedi 1er juin, le cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
Mai auparavant, François avait reçu M. José Mujica Cordano, Président de la république de l’Uruguay. Ce dernier s’est aussi entretenu avec le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone qui était accompagné de Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Rapports avec les États.
Les entretiens cordiaux ont permis un échange de renseignements et de réflexions sur la situation socio-politique de l’Uruguay et sur son rôle dans la Région. Des sujets d’intérêt commun comme le développement intégral de la personne, le respect des droits humains, la justice et la paix sociale ont été abordés. Durant les entretiens, on n’a pas manqué de relever la contribution apportée par l’Église catholique au débat public sur problèmes évoqués ci-dessus, ainsi que la paix internationale, comme aussi le service de l’Eglise pour la société entière, spécialement dans le cadre d’assistance et de l’éducation.
Le Pape a commencé sa journée de samedi par la messe matinale, comme il est de son habitude, à la chapelle de la Résidence sainte Marthe ; messe à laquelle a concélébrée l’archevêque de La Havane, le Cardinal Jaime Lucas Ortega y Alamino
Dans son homélie, le pape a rappelé que les Chrétiens ne doivent pas avoir honte de vivre avec le scandale de la Croix et a exhorté les fidèles à ne pas se laisser piéger par l’esprit du monde.
L’Eglise n’est pas une organisation culturelle, mais la famille de Jésus, a dit François.
Les Chrétiens ne doivent pas devenir raisonnables a encore souligné le Pape.
Combien de fois on n’entend-on pas dire « Vous, chrétiens, soyez un peu plus normaux et raisonnables comme les autres personnes ; ne soyez pas trop rigides ». Derrière cette manière de voir les choses, se cache une autre exigence envers les chrétiens : « ne venez pas nous parler du Jésus qui s’est fait homme ». Non, nous ne devons pas devenir raisonnables dans ce cas.
Si nous devenons seulement chrétiens raisonnables, chrétiens sociaux, chrétiens de bienfaisance, quelle sera la conséquence? Il arrivera alors que nus n’aurons jamais des martyrs. Voilà la conséquence, a relevé le Pape qui par la suite à exhorter de demander la sagesse de ne pas nous laisser piéger par l’esprit du monde qui fera toujours des soit disant bonnes propositions, des propositions qui semblent civilisées ou bonnes ma qui cachent la négation du fait que le Verbe est devenu chair, il s’est incarné dans nos vies.







All the contents on this site are copyrighted ©.