A Paris, le Parc floral de Vincennes accueille en cette fin de semaine (samedi et
dimanche) la première convention nationale de l’enseignement catholique sur le thème
: « Avons-nous besoin de l’enseignement catholique? ». Près de 2000 personnes sont
attendues pour cet événement qui réunira les représentants des communautés éducatives,
des acteurs économiques et sociaux et des responsables publics. On parlera de mixité
sociale, annonce de l'Évangile, insertion professionnelle, engagement citoyen, animation
des territoires, et créativité pédagogique.
Mutations au sein de l’enseignement
catholique
Dans un entretien au quotidien français La Croix, le secrétaire
général, Eric de Labarre, estime que l’enseignement catholique doit à la fois instruire,
éduquer et proposer la foi. Il relève que du milieu des années 1970 au début des années
1990, la sécularisation a poussé les établissements catholiques à se rapprocher du
modèle public. Un tournant est intervenu en 1992-1993. Aujourd’hui, selon lui, l’école
catholique n’a de sens que si sa proposition éducative est originale.
Un
nouveau statut
Le nouveau statut de l’enseignement catholique a été adopté
mi-avril par la Conférence des évêques de France après un an et demi de travail. Désormais,
l'évêque « présidera » le comité directeur de l'enseignement catholique alors qu'il
« participait » seulement à ses travaux et les chefs d'établissement seront nommés
par lui. Eric de Labarre souligne qu’il ne s’agit pas du tout d’une reprise en main
par les évêques. « Il ne s'agit pas – précise-t-il - de tomber dans la caricature
d'une école.