La chancelière allemande Angela Merkel reçue par le Pape
Le Pape a reçu en audience samedi dans la matinée, la chancelière allemande, madame
Angela Merkel accompagnée de sa suite. Au cours de leurs entretiens, le Pape et
Angela Merkel ont rappelé la longue histoire des rapports qui existent entre le Saint
Siège et l’Allemagne, en s’arrêtant spécialement sur des sujets d’intérêt commun,
tout comme situation socio-politique, économique et religieuse en Europe et dans le
monde. Ils ont évoqué aussi les questions de droits humains comme les persécutions
que subissent les chrétiens, de la liberté religieuse ainsi que de la collaboration
internationale pour la promotion de la paix. Autres menus d’entretien entre le
Pape et la chancelière allemande : échange de points de vue sur l’Europe comme communauté
des valeurs, sur sa responsabilité dans le monde, souhaitant l’engagement de toutes
les composantes civiles et religieuses au service d’un développement fondé sur la
dignité de la personne et inspiré des principes de subsidiarité et de solidarité. En
l’absence du Cardinal d’Etat Tarcisio Bertone qui est en voyage en Espagne, Madame
Merkel s’est entretenue avec Monseigneur Dominique Mamberti, secrétaire pour les Rapports
avec les Etats. Toujours dans la matinée de samedi, François avait aussi reçu Mgr
Gerhard Ludwig Muller, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, ainsi
que Mgr Miroslaw Adamczyk, Nonce apostolique au Liberia. Dans la soirée de samedi,
le Pape a participé à la veillée de Pentecôte à la Place Saint Pierre avec les Mouvements,
les nouvelles communautés et les agrégations des laïcs. Mais le Pape a commencé
sa journée par la messe qu’il a célébrée dans la chapelle de la résidence Sainte Marthe
et à laquelle ont pris part quelques étudiants de l’Université Pontificale de Latran
accompagnés de leur Recteur, Mgr Enrico Dal Covolo. Dans son homélie, François
a entre autres souligné le fait que l’on bavarde trop dans l’Église! Pour le Pape,
le bavardage c’est se faire mal les uns les autres. Par le bavardage, nous chercher
à diminuer l’autre. Le bavardage est destructif dans l'Église. Il agit comme l’esprit
de Caïn : nous tuons notre frère par notre langue. JPBo