- Le cantonnement des rebelles centrafricains du Séléka, qui ont renversé le président
François Bozizé, a débuté en début de cette semaine. Selon une source au sein du
haut-commandement militaire centrafricain, près de 200 combattants du Séléka ont été
présentés lundi au président Michel Djotodia, avant de quitter Bangui pour la base
de Bria au centre-est du pays, lieu de leur cantonnement. Il s’agit du début des
opérations de cantonnement des éléments du Séléka, qui vont se poursuivre progressivement
dans les sites identifiés, selon le haut-commandement militaire centrafricain. Ces
opérations avaient été promises par le président Djotodia et le Premier ministre Nicolas
Tiangaye pour contribuer à la sécurisation de Bangui et des provinces, théâtre de
nombreux pillages par les anciens rebelles. Vendredi, l’organisation Human Rights
Watch avait accusé le Séléka d’avoir commis de graves violations des droits humains,
appelant l’ex-rébellion à mettre fin immédiatement à ses exactions atroces.
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Guinée-équatoriale : Cinq opposants au régime du président Teodoro Obiang Nguema ont
été interpellés lundi soir à Malabo après avoir appelé à manifester avant les élections
législatives et sénatoriales du 26 mai prochain. Un responsable de l’opposition
a indiqué que ces militants étaient descendus dans la rue avec un mégaphone pour annoncer
la manifestation du 15 mai et distribuaient des prospectus aux gens. L’opposition
équato-guinéenne dénonce régulièrement les élections organisées dans le pays comme
des mascarades.
- En Libye, l’explosion d’une voiture lundi à Benghazi a fait
trois morts et 14 blessés, c’est qu’a annoncé mardi le ministère libyen de la Santé. Le
communiqué du ministère de la Santé qui fait état d’un bilan définitif, affirme que
trois personnes ont été tuées et 14 autres blessées dans l’explosion. Lundi, des
bilans contradictoires avaient été avancés par les autorités, le vice-ministre de
l’Intérieur 15 morts et au moins 30 blessés, tandis que le ministère de la Santé faisait
plus tard état de quatre morts et de six blessés. De son côté, un responsable de
la direction de police à Benghazi a affirmé que 13 personnes étaient mortes et 41
blessées. Mardi, les autorités libyennes ont indiqué qu’elles privilégiaient la
thèse de l’accident.
- L’activité du groupe minier britannique Lonmin en Afrique
du Sud était suspendue mardi matin en raison d’un arrêt de travail sans préavis de
ses équipes du matin, trois jours après l’assassinat du syndicaliste Mawethu Steven
qui devait témoigner devant la commission d’enquête sur les violences de l’an dernier,
qui poursuit ses auditions depuis plusieurs mois à Rustenburg pour faire la lumière
sur les circonstances de la tuerie de Marikana. Rappelons que le 16 août 2012,
la police avait ouvert le feu et abattu 34 mineurs devant l’enceinte du groupe Lonmin
dont les foreurs s’étaient mis en grève pour obtenir de meilleurs salaires.
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La France a mis en place un dispositif pour garantir l’efficacité de son aide au Mali
et éviter le détournement ou la mauvaise utilisation des fonds, c’est qu’a annoncé
le ministre au Développement, Pascal Canfin. Canfin s’est refusé à préciser le
montant de l’aide française qui devrait être annoncé mercredi par le président François
Hollande à Bruxelles, où les organisateurs de la conférence dénommée « Ensemble pour
le renouveau du Mali » espèrent lever 1,96 milliard d’euros. - Cinq marins étrangers
enlevés le mois dernier lors de l’attaque de leur navire par des pirates lourdement
armés au large du Sud du Nigeria ont été libérés, c’est qu’a annoncé la société allemande
en charge du navire. Les marins avaient été enlevés au cours de l’attaque du navire
porte-conteneurs par 14 pirates très armés. Une source sécuritaire nigériane avait
précisé, sous couvert d’anonymat, que les otages étaient trois Sri Lankais, un Russe
et un Birman, mais selon le communiqué de la compagnie, il s’agit de Russes et de
Polonais.
- L’Agence mondiale antidopage a décidé de retirer son accréditation
au laboratoire de Tunis parce qu’il ne satisfaisait pas aux exigences de qualité pour
l’analyse des contrôles. Le laboratoire tunisien était déjà suspendu depuis mai
2011 et ne pouvait donc déjà plus, depuis deux ans, pratiquer des analyses antidopage. L’Agence
mondiale antidopage, qui seule peut octroyer une accréditation, procède régulièrement
à des contrôles de qualité de la trentaine de ses laboratoires à travers le monde
pour s’assurer qu’ils ne déclarent pas de faux positifs et qu’ils rapportent bien
des résultats anormaux. Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères
Laurent Fabius a entamé mardi une visite en Tunisie pour évoquer le processus démocratique
dans ce pays dirigé par les islamistes, avant un prochain voyage du président François
Hollande.