2013-05-11 17:19:40

Pour le Pape, la prière ne peut être ennuyeuse


Au cours de sa messe quotidienne, samedi matin, dans la chapelle de la résidence Sainte Marthe où il continue de résider, le pape François a souligné que la prière authentique nous fait sortir de nous-mêmes en nous ouvrant aux besoins des autres. Dans son homélie improvisée comme toujours, en présence de quelques gendarmes du Vatican et d’un groupe de journalistes argentins accompagnés de leurs familles, le Saint-Père a affirmé que les plaies que Jésus garde après sa résurrection représentent sa prière d’intercession.

La messe de 7h du matin est toujours très attendue et décryptée. Le public est sélectionné, différent chaque matin, mais le style du pape François est toujours le même, chaleureux, simple, familier, direct et enrichi d’images dont l’impact et les répercussions sont considérables, des formules qui s’adaptent bien au langage concis de la communication actuelle. Tant de fois, nous nous ennuyons en priant – a-t-il noté ce samedi matin : la prière ce n’est pas demander ceci ou cela, c’est l’intercession de Jésus qui montre ses plaies au Père.

Si nous nous ennuyons en priant....

La prière qui nous ennuie est toujours au-dedans de nous-mêmes comme une pensée qui va et vient ; la prière au nom de Jésus nous fait sortir de nous-mêmes. Mais – a-t-il averti - si nous ne réussissons pas à sortir de nous-mêmes pour aller vers les plaies du malade, de l'ignorant, du pauvre, de l'exploité nous n'apprendrons jamais la liberté qui porte vers les plaies de Jésus. Selon l’AFP, le pape François a reçu à la fin de la messe un poncho de la province argentine de Catamarca, un livre avec des photos de la région d'Asti, au nord de l'Italie, d'où est originaire sa famille, et des dessins d'enfants d'une école catholique de Rome.

Il a également reçu en cadeau une écharpe géante signée des joueurs de l'équipe nationale du Brésil et échangé quelques mots sur le derby entre les deux équipes romaines, la Roma et le Lazio. Il s'est vu de même remettre une pétition pour Mauricio Silva, un prêtre uruguayen disparu en 1977, sous la dictature argentine, et une liste de grands malades, avec la demande de prier pour eux. Une journaliste argentine lui a demandé : « Saint-Père, ce que vous dîtes chaque jour est très fort, et a une répercussion mondiale incroyable ». « C'est Jésus, Jésus », lui-a-t-il répondu. Lorsque celle-ci a insisté: « c'est Jésus et vous? », il a simplement esquissé un sourire.
(RV/AFP)








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