Le parvis des gentils fait escale au Mexique à partir de ce lundi."Le dialogue foi-culture",
"la laïcité et la transcendance", "l'art sacré", "la relation culture-éducation" seront
les principaux thèmes abordés. Dans une interview à l’AFP, le cardinal Ravasi, président
du conseil pontifical pour la culture, affirme qu’il s’agira aussi d’une occasion
pour lui de démasquer les "dégénérations de la religion" alors que de nombreux narcotrafiquants
se disent chrétiens. Une religiosité sans engagement éthique et existentiel est une
fausse religiosité et même un blasphème commis par quiconque a recours à la religion
comme un alibi – affirme le cardinal Ravasi. Le narcotrafiquant se place de façon
automatique hors de l'Eglise, et c'est pour cela qu'il a recours à des formes alternatives
de religiosité, des idolâtries, qui sont des formes de dégénérations de la religion.
En ce qui concerne les relations souvent tendues entre catholiques et laïcs anticléricaux,
il soutient le principe de séparation entre l'Eglise et l'Etat, mais – ajoute-t-il
- le rapport entre Eglise et société s'inscrit aussi dans l'ordre rationnel des choses.