L'Eglise du Québec engagée dans les questions sociales
Cette semaine, à l’occasion du 1er mai, nombreux ont été les appels ou les initiatives
qui ont dénoncé les mauvaises conditions de travail, les menaces sur l’emploi, le
chômage et qui ont rappelé aux décideurs politiques et économiques le besoin de respecter
les travailleurs et leur travail.
Les évêques du Québec, comme ils le font
depuis des dizaines d’années, ont publié leur traditionnel message constatant que
la province était confrontée à « un réveil populaire » concernant les questions sociales.
Mouvement étudiant l’année dernière, appelé le « printemps érable », pour protester
contre l’augmentation des frais de scolarité, manifestations contre la réforme de
l’assurance-emploi qui concerne les chômeurs, les questions sociales agitent la société
québécoise et canadienne.
L’Eglise catholique tente donc d’apporter sa voix
et sa réflexion à ce vaste mouvement comme nous l’explique Mgr Pierre Morissette,
évêque de Saint-Jérôme et président du Comité Eglise et société de l’Assemblée des
évêques catholiques du Québec