La liberté d'expression, fragile acquis de la révolution tunisienne
Journalistes et acteurs de la société civile tunisiens se mobilisent à l’occasion
de la Journée mondiale de la liberté et de la presse, qui se tient chaque année le
3 mai. Ils ont appelé à un grand rassemblement ce vendredi pour protester contre les
tentatives du gouvernement, dominé par le parti islamiste Ennahda, de contrôler les
médias. Plusieurs associations et syndicats avaient annoncé la semaine dernière la
création d’une coalition pour la défense de la liberté d’expression. Selon Néjiba
Hamrouni, la présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens « le secteur
de l'information et les journalistes sont plus que jamais menacés par les tentatives
du pouvoir de restreindre les libertés par le biais de la loi.Au sein de cette
coalition civile : l’association Vigilance pour la démocratie dont fait partie Kamel
Labidi. L’ancien président de l’Instance nationale pour la Réforme de l’Information
et de la Communication (INRIC), détaille les nombreuses tentatives de main mise du
gouvernement sur les médias et rappelle la nécessité d’alerter l’opinion publique
(Photo : Défilé
du 01/05/13 à Tunis)