En France, le Front National a le vent en poupe. La crise économique et sociale, mais
aussi l’impopularité du gouvernement donnent des ailes à Marine Le Pen. Un récent
sondage a placé la chef de file du parti devant François Hollande en cas d’une éventuelle
présidentielle, mais derrière Nicolas Sarkozy. Hier, lors du traditionnel défilé du
1er mai en l’honneur de Jeanne d’Arc, la leader frontiste a estimé que son parti «
avait déjà gagné la bataille des idées ».
Très en verve, Marine le Pen s'est
posée en défenseur du peuple "face aux pouvoirs injustes". S’il est vrai que sa formation
a changé de visage ces dernières années, son logiciel reste le même.
C'est
ce que nous explique Jean-Yves Camus, politologue à l'IRIS, spécialiste de l’extrême-droite