Le pape reçoit le président de la Haute Autorité transitoire malgache
Vendredi matin, le Pape François a reçu Andry Nirina Rajoelina, le Président de la
Haute Autorité transitoire de la République malgache, qui s'est ensuite entretenu
avec le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat, et Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire
pour les rapports avec les états.
Un communiqué a été publié à l'issue de
ces entretiens «cordiaux» qui ont permis aux deux parties «de constater la qualité
de leurs relations, puis d'aborder certains aspects de la situation nationale. Celles-ci
ont notamment pu souligner les efforts déployés par Madagascar en vue de la stabilité
du pays et de la démocratie, mais aussi d'un meilleur développement et d'une reprise
des activités internationales. Et enfin l'important apport qu'offre l'Eglise catholique
malgache au dialogue national, ainsi que son indispensable service capillaire en matière
de santé et d'éducation.»
« Ce fut très beau de pouvoir confier au
pape tout ce que j’avais sur le cœur »
Le pape a accueilli en personne
le président de la Haute Autorité de transition à l’entrée de la bibliothèque du palais
apostolique. A l’issue de leur entretien, qui a duré une quinzaine de minutes, la
délégation d'Andry Nirina Rajoelina, composée de cinq personnes est entrée, à son
tour, dans la bibliothèque pour être présentée au pape avant le traditionnel échange
de cadeaux. Le pape a offert quelques médailles du Saint-Siège au président et
un rosaire à chaque femme de la délégation. Juste après avoir pris congé du pape,
Andry Rajoelina s'est livré :« ce fut très beau de pouvoir confier au pape tout ce
que j’avais sur le cœur » rapporte l’agence italienne, Ansa.
Les églises
travaillent à la paix
Sur la Grande île, le 18 avril dernier, a débuté,
au siège du conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM) d’Antanarivo, la capitale
malgache, les colloques de réconciliation nationale visant à rechercher une voie de
sortie à la crise politico-institutionnelle qui a débuté à Madagascar en 2009 avec
la démission forcée du président de l'époque, Marc Ravalomanana.
Y participent
les principaux responsables politiques et des représentants de la société civile.
Parmi eux, se trouvent les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ainsi
que l’actuel président de l’Autorité de transition, Andry Rajoelina. Marc Ravalomanana,
est en revanche resté en Afrique du Sud, où il réside en exil depuis 2009.
Le
FFKM, guidé par l’Archevêque catholique d’Antananarivo, Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona,
vise à élaborer une déclaration d’intention signée par tous les participants en vue
des élections présidentielles du mois de juillet. (Fides)