Le Conseil Pontifical pour la Famille a réagi jeudi matin suite à des informations
diffusées par certains médias italiens concernant les divorcés remariés. " La nouvelle
qu'un document sur la communion aux divorcés remariés serait en préparation est sans
fondement", déclare un très bref communiqué du dicastère.
Cette question
est très sentie et très sensible au sein de l'Eglise catholique.
Quand
il s'agit d'un divorce, la position de l'Église est claire : il est impossible de
se remarier religieusement, et interdit de se remarier civilement. Par le divorce,
le lien sacré créé par le sacrement de mariage n'est pas rompu : le divorce est la
dissolution du seul mariage civil. En conséquence, l’Église appelle à ne pas s'engager
dans un second mariage alors que le premier n'est pas dissous. Ceux qui, étant divorcés,
ne concluent pas un deuxième mariage civil, ont accès à tous les sacrements de l'Église
et peuvent donc communier. En revanche, les personnes qui se remarient civilement
ne peuvent recevoir la communion eucharistique, tout en restant membres à part entière
de l'Église.
Benoît XVI pour des initiatives d'accueil et de proximité
Lors
de la messe solennelle de clôture de la Rencontre mondiale des familles, célébrée
près de Milan en juin 2012, devant des centaines de milliers de fidèles, le pape Benoît
XVI a évoqué cette question des divorcés remariés qui, du fait qu'ils ont rompu la
promesse contractée dans le sacrement du mariage, ne peuvent plus participer à la
communion. Aux "fidèles qui, tout en partageant les enseignements de l'Eglise sur
la famille, sont marqués par des expériences douloureuses d'échec et de séparation,
le pape et l'Eglise vous soutiennent", a-t-il notamment déclaré. Dans un geste d'ouverture,
il a souhaité concrètement que "les diocèses prennent des initiatives d'accueil et
de proximité adéquates" pour eux.