Vocations : « il faut mettre la jeunesse en jeu pour de grands idéaux »
Pour le Pape François, l’Evangile de ce 4ème dimanche de Pâques contient tout le message
de Jésus, le noyau central de son Evangile. Avec la « très belle » parabole du Bon
Pasteur, il nous appelle à prendre part à sa relation avec le Père. « Une relation
d’appartenance réciproque dans une pleine confiance, et une intime communion ».
Si
nous apprenons à la reconnaître, la voix de Jésus nous guidera
A l’image
du berger, Jésus appelle ses brebis et elles reconnaissent sa voix. Le mystère de
la voix est suggestif, explique François: « Depuis le ventre maternel, nous apprenons
à reconnaître sa voix, celle du père. A partir du ton de la voix, nous percevons l’amour
ou le mépris, l’affection ou la froideur. La voix de Jésus est unique ! Si nous apprenons
à la reconnaître, elle nous guidera sur le chemin de la vie, une vie qui dépassera
l’abîme de la mort ».
En cette 50ème journée des Vocations, le pape est revenu
sur le mystère de la vocation et notamment des « vocations particulières ». « Si je
me sens appelé par Jésus, si sa voix réchauffe mon cœur, c’est grâce à Dieu le Père,
qui a mis en moi le désir d’amour, de vérité, de vie et de beauté ».
Derrière
chaque vocation, il y a toujours la prière forte et intense de quelqu’un
Aux
nombreux jeunes qui se trouvaient dimanche midi place Saint Pierre, le pape a demandé
s’ils avaient déjà senti cet appel de Jésus, car « parfois nous ne nous rendons pas
compte que c’est Lui ». François leur a rappelé que la « jeunesse, il faut la mettre
en jeu pour de grands idéaux ». Le pape les a ainsi invité à dépasser leurs craintes
: « demande à Jésus ce qu’il veut de toi, et sois courageux ! »
Et revenant
sur les origines des vocations, sacerdotales ou à la vie consacrée, le pape a affirmé
que derrière toute vocation il y a toujours la prière forte et intense de quelqu’un
d’une grand-mère, d’un grand-père, d’une mère ou d’un père d’une communauté. « Les
vocations naissent de la prière et seulement dans la prière elles peuvent porter leur
fruits ».
Evangile de ce dimanche 21 avril :
« Mes brebis
écoutent ma voix ; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle
: jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me
les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main
du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » (Jean 10, 27-30)