Elle aura duré 24 heure. Dans la nuit de vendredi à samedi à Boston, les forces de
l’ordre ont mis fin à une vaste chasse à l’homme. Le second suspect du double attentat
de lundi, qui a fait trois morts, a été arrêté. Blessé, il a été hospitalisé dans
un état grave. L’autre suspect, son frère, avait été tué jeudi soir.
La traque
terminée, Barack Obama a affirmé pourtant qu’il restait « beaucoup de questions sans
réponse » dans cette affaire. L’enquête est toujours en cours : il reste à savoir
maintenant pourquoi les deux jeunes hommes ont commis le double attentat.
Enquête
toujours en cours
Le FBI avait diffusé le portrait de deux hommes, suspectés
d’être derrière les attentats. Ils ont été identifiés comme des étudiants portés disparus
au mois de mars. La situation était assez confuse puisqu’une fusillade a éclaté dans
la nuit de jeudi à vendredi sur le campus du MIT près de Boston. Un policier a été
tué.
Les explosions du lundi donnent plusieurs indices sur le mode opératoire
du ou des auteurs de cet attentat. Jean-Luc Marret est maître de recherche à la
Fondation pour la Recherche Stratégique et enseignant à la Johns Hopkins University
de Washington. Il est interrogé par Jean-Baptiste Cocagne :
L’Eglise
catholique américaine a réagi suite à ces violences. Le cardinal Timothy Dolan, président
de la conférence épiscopale américaine avait rappelé dans une déclaration que le «
diable existe et que la vie reste fragile ». L’archevêque de New York a dit prier
pour les victimes et pour la restauration de la paix.
« La croissance de la
culture de la violence - a déclaré le prélat - doit être affronté par des mesures
de sécurité. Nous devons nous demander comment faire pour promouvoir la paix et le
respect de chacun dans notre monde ». Le Cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston,
a exprimé toute sa douleur après cet acte de violence « insensé ». Ses prières sont
dirigées vers les victimes et les blessés.
Le pape profondément blessé par
la nouvelle
Dans un télégramme adressé mardi au cardinal Sean O’Malley,
archevêque de Boston, le pape s’est dit profondément blessé par la nouvelle : ces
actes de violence perpétrés lundi soir dans la ville américaine et qui ont causé la
perte de vie humaine et de nombreux blessés. « Le Pape François souhaite que je vous
transmette sa sympathie et sa proximité en prière », pouvait-on lire dans le message
écrit signé par le cardinal Bertone, le secrétaire d’Etat du Saint-Siège.
(Photo
: des Bostoniens en liesse après l'arrestation du dernier suspect du double attentat
lundi)