Les Etats-Unis touchés par des attentats à la bombe
Surprise et consternation aux Etats-Unis après des attentats à la bombe qui ont fait
trois morts et 141 blessés dont dix graves à Boston, alors que la ville était pleine
de touristes à l’occasion du marathon international. 26 000 coureurs participaient
au marathon. Le symbole est fort puisque l’attentat est aussi intervenu le jour des
patriotes aux Etats-Unis. A Washington, Barack Obama parle de « tragédie », mais préfère
attendre l’avancement de l’enquête pour parler d’attentat terroriste.
Le
président américain prudent sur l'origine de l'attentat
Les derniers coureurs
étaient en train d’arriver au bout du marathon par un soleil radieux quand deux puissantes
bombes explosant à quelques secondes d’intervalles ont fauché des dizaines de participants
et de spectateurs. A Washington, le chef de la maison blanche dénonce ce qu’il appelle
« la tragédie de Boston ». Cependant Barack Obama ne prononce pas lui-même le mot
d’attentat ni celui de terrorisme. « Nous ne savons pas encore qui a fait ça et pourquoi
» a expliqué le chef de l’Etat. Mais la maison blanche s’empresse toutefois de faire
savoir que le président pense qu’il s’agit bien d’un acte de terrorisme.
Le
FBI chargé de l'enquête
L’enquête ouverte par la police locale est désormais
dirigée par le FBI. La police fédérale américaine qui depuis les attentats du 11 septembre
2001, s’est réinventée pour devenir une agence spécialisée dans la lutte contre le
terrorisme. Selon des responsables américains qui s’expriment sous couvert de l’anonymat
sur différents médias, le gouvernement a été pris par surprise par l’attentat de Boston.
En effet les autorités américaines ne disposaient avant le drame d’aucun renseignement
qui laissait penser qu’une menace de violence pesait sur les participants et sur les
spectateurs du plus ancien marathon des Etats-Unis.
Réactions des évêques
américains
L’Eglise catholique américaine a réagi suite à ces violences.
Le cardinal Timothy Dolan, président de la conférence épiscopale américaine a rappelé
dans une déclaration que le « diable existe et que la vie reste fragile ». L’archevêque
de New York prie pour les victimes et pour la restauration de la paix. « La croissance
de la culture de la violence - a déclaré le prélat - doit être affronté par des mesures
de sécurité. Nous devons nous demander comment faire pour promouvoir la paix et le
respect de chacun dans notre monde ». Le Cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston,
a exprimé toute sa douleur après cet acte de violence « insensé ». Ses prières sont
dirigées vers les victimes et les blessés.
(Photo : Véhicule de la SWAT américaine
patrouillant sur le lieur de l'attentat)