2013-04-11 16:24:59

Que faire pour plaquer la violence interconfessionnelle ?


Les violences interconfessionnelles en Egypte ne cessent de faire réagir. Six jours après l’attaque contre la cathédrale copte orthodoxe du Caire, le secrétaire personnel du Patriarche Tawadros II a proposé cinq lignes directrices pour en finir avec les conflits confessionnels.

Les explications de Marie Duhamel RealAudioMP3


« Nous demandons au Président Mohamed Morsi – a déclaré le Père Habibi – que la loi soit appliquée à tous, que la sécurité soit garantie dans tout le pays, que se réalise intégralement le principe de citoyenneté, que le discours religieux se modifie et que l’histoire copte soit enseignée dans les écoles ». Cinq recommandations qui sonnent comme un cri d’alarme de la communauté copte. « Nous sommes las des palliatifs, il faut des mesures concrètes » a assuré le secrétaire du patriarcat orthodoxe. D’autant que la situation est de plus en plus tendue dans le pays notamment après les affrontements de dimanche devant la cathédrale copte du Caire. Deux personnes, un chrétien et une personne non identifiée, ont trouvé la mort dans ces heurts.

La communauté copte sous-représentée au parlement égyptien

Selon le Père Habibi, tous ceux qui incitent à la haine sectaire doivent être poursuivis. De plus, il faut garantir à la nombreuse minorité copte une représentation adéquate au sein des institutions civiles et politiques du pays. En Egypte, le scrutin visant à renouveler le Parlement débutera le 22 avril prochain pour s’achever en juin. En décembre, les sénateurs chrétiens présents au sein de la chambre haute du parlement égyptien étaient au nombre de 13 sur un total de 270. Un chiffre trop faible par rapport à l’importance de la communauté copte.

(Photo : manifestation au Caire contre la violence interconfessionnelle )








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