2013-03-29 16:59:18

Commentaire de l'Evangile du dimanche 31 mars


Dimanche 31 mars, dimanche de Pâques. Le père Pascal Montavit commente pour nous l'Evangile selon Saint Jean 20, 1-9 RealAudioMP3

"Le Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité ! Nous célébrons aujourd’hui la Pâque de Notre Seigneur Jésus Christ : Il était mort. Il est vivant. Chaque chrétien est appelé aujourd’hui à le croire dans son cœur et à le confesser de ses lèvres. L’Évangile de ce jour nous raconte comment Marie Madeleine, Pierre et Jean découvrent le tombeau vide.

Marie-Madeleine est la première à se rendre au tombeau, de grand matin. Elle voit que la pierre a été enlevée mais elle ne comprend pas que Jésus est ressuscité. Elle court porter la nouvelle à Pierre et à Jean: « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis » (Jn 20,2). Marie-Madeleine témoigne de cet attachement inconditionnel du disciple à Jésus. Elle aime Jésus. Elle prend soin de Lui. Elle est partie embaumer Son corps alors qu’il fait encore sombre. L’attitude de Marie-Madeleine représente un exemple à suivre pour tout chrétien durant l’eucharistie : être tourné vers le Corps du Christ et Le chercher en courant !

Pierre et Jean, eux non plus, ne comprennent pas que Jésus est ressuscité. Ils courent ensemble vers le tombeau. Jean est plus rapide, mais il attend Pierre qui entre le premier. Cette précision montre la primauté de Pierre parmi les Apôtres. Il est celui que Jésus a choisi pour fonder son Église sur laquelle les Portes de l’Hadès ne prévaudront pas (cf. Mt 16,18). Il est celui pour qui Jésus à prier afin que sa foi ne défaille pas et qu’il affermisse ses frères après la Résurrection (cf. Lc 22,32). Aujourd’hui encore, nous accueillons son successeur et nous savons que c’est lui que le Seigneur a choisi pour être notre pasteur.

Jean entre à son tour. Il voit le linge qui avait recouvert la tête de Jésus roulé à part, à sa place. « Il vit et il crut » (Jn 20,8). Marie-Madeleine et Pierre ont aussi vu le tombeau vide, mais il n’est pas dit qu’ils crurent. Il leur faudra plus de temps. Jean, lui, croit immédiatement à la vue du tombeau vide. Cette expérience de Jean doit nous interpeller. D’une part, elle montre la nécessité de voir. Une foi totalement aveugle n’existe pas. Pour croire en Jésus, il est nécessaire d’avoir entendu Sa Parole, d’avoir vu ses guérisons, ses exorcismes, de savoir que Jésus est vivant et qu’Il est en train d’agir dans notre vie aujourd’hui. Une foi vivante est une foi où est donnée la possibilité d’agir à l’Esprit Saint.

Mais, d’autre part, ce que Jean voit est un tombeau vide. Non pas le Seigneur ressuscité
! Il demeure toujours une part d’inconnu, de questions et même de doutes parfois. Jean dépasse cette obscurité car il est ce disciple bien-aimé qui a posé sa tête sur la poitrine de Jésus. Il est tellement proche de Jésus qu’il sait reconnaître le mystère lorsque celui-ci se dévoile. En cela, Jean est un exemple pour nous. Il est comme une invitation à passer du temps devant le Saint Sacrement afin d’être attentif aux signes que Dieu nous donne.

En ce jour de Pâques, le Seigneur veut répandre ses grâces en abondance. Demandons-lui d’avoir nous aussi le même désir que Jean pour courir au tombeau et faire la même expérience que lui durant l’eucharistie : de voir et de croire que Jésus est Seigneur, qu’Il me sauve de la mort et me donne la vie éternelle."








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