2013-03-26 15:54:43

Le Vatican à la conférence sur les armes conventionnelles


Alors que de nouvelles négociations sont en cours à New York pour tenter de conclure le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles, le représentant du Saint-Siège au Nations unies (ONU) a demandé lundi l’interdiction des exportations d’armes dans les pays où sont violés les droits de l’homme.

Les pays membres de l’Organisation des Nations unies sont rassemblés du 18 au 28 mars à New York afin de trouver un accord, après le cycle de négociations de juillet 2012, qui n’avait pas abouti. L’objectif est d’obliger chaque pays à évaluer, avant une transaction, si les armes vendues risquent d’être utilisées pour commettre des violations des droits de l’homme ou des attentats, ou être détournées par le crime organisé.

Le commerce des armes ne doit pas répondre à des intérêts économiques

Dans une déclaration publiée dans la soirée du 25 mars 2013, Mgr Francis Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU à New York, demande également que le commerce des armes ne soit pas guidé par des intérêts économiques mais par le souci de protéger les vies humaines et les familles.


Le diplomate du Saint-Siège espère enfin que les négociations aboutiront à un traité “fort, efficace et crédible“, qui aura “un impact réel et durable sur toutes les personnes qui désirent vivre dans un monde plus sûr“.


Après quatre semaines de tractations en juillet 2012, un compromis s’était dessiné sous la forme d’un projet de traité. Mais les Etats-Unis, suivis par la Russie et d’autres pays, avaient demandé plus de temps pour se prononcer. Les négociations reprennent sur la base du compromis de l’époque.(Apic/Imedia)








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