Le Vatican à la conférence sur les armes conventionnelles
Alors que de nouvelles négociations sont en cours à New York pour tenter de conclure
le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles, le représentant
du Saint-Siège au Nations unies (ONU) a demandé lundi l’interdiction des exportations
d’armes dans les pays où sont violés les droits de l’homme.
Les pays membres
de l’Organisation des Nations unies sont rassemblés du 18 au 28 mars à New York afin
de trouver un accord, après le cycle de négociations de juillet 2012, qui n’avait
pas abouti. L’objectif est d’obliger chaque pays à évaluer, avant une transaction,
si les armes vendues risquent d’être utilisées pour commettre des violations des droits
de l’homme ou des attentats, ou être détournées par le crime organisé.
Le
commerce des armes ne doit pas répondre à des intérêts économiques
Dans
une déclaration publiée dans la soirée du 25 mars 2013, Mgr Francis Chullikatt, observateur
permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU à New York, demande également que le commerce
des armes ne soit pas guidé par des intérêts économiques mais par le souci de protéger
les vies humaines et les familles.
Le diplomate du Saint-Siège espère
enfin que les négociations aboutiront à un traité “fort, efficace et crédible“, qui
aura “un impact réel et durable sur toutes les personnes qui désirent vivre dans un
monde plus sûr“.
Après quatre semaines de tractations en juillet 2012,
un compromis s’était dessiné sous la forme d’un projet de traité. Mais les Etats-Unis,
suivis par la Russie et d’autres pays, avaient demandé plus de temps pour se prononcer.
Les négociations reprennent sur la base du compromis de l’époque.(Apic/Imedia)