2013-03-22 16:02:05

Les rebelles centrafricains sur le point de s'emparer de la capitale


En Centrafrique, les rebelles de la Seleka ont forcé, ce vendredi, un barrage de la force africaine au nord de Bangui dernier verrou menant à la capitale. Parallèlement à l'offensive sur Bangui, la rébellion a mené vendredi une offensive sur Bossangoa, importante ville de 40.000 habitants dans le nord-ouest du pays. Une information relayée par la Fomac, la Mission militaire des Etats d'Afrique centrale. Les rebelles ont annoncé leur intention d'entrer dans la capitale où ils ont appelé les populations "au calme". Des troupes sud-africaines, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d'un accord de défense, sont positionnées au nord de Bangui. Quelque 250 soldats français s’y trouvent actuellement, dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier dernier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les "ressortissants et intérêts français".
La Fomac, constituée de Tchadiens, Gabonais, Camerounais et Congolais (Brazzaville) compte environ 500 soldats.

Plusieurs villes du nord ont déjà subi des exactions. Ainsi, l’évêque de Mangassou, Monseigneur Aguirre Munos a affirmé que les rebelles s’en étaient pris à cette ville, pillant et détruisant, molestant la population, les prêtres et les religieuses.
Nous avons pu joindre par téléphone Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui. Pour le moment, c’est encore le calme qui prévaut dans la capitale. RealAudioMP3

(Photo AFP : Le chef du mouvement de rébellion Seleka, le général Issa Issaka à droite de l'image)







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