Mgr Zenari appelle à utiliser la voie diplomatique en Syrie
A Damas, le nonce apostolique se veut confiant au lendemain de la rencontre de Rome.
Les Etats-Unis, par la voix du secrétaire d'Etat John Kerry, ont annoncé une aide
supplémentaire de 60 millions de dollars à l'opposition politique syrienne et, pour
la première fois, des aides directes non létales à la rébellion. En revanche pas de
livraison d'armes.
L'Union européenne sanctionne le régime de Damas
De
son côté, l'Union européenne a formellement reconduit pour trois mois le régime de
sanctions contre Damas et autorisé la fourniture d'équipements non létaux et d'une
aide technique à l'opposition pour assurer la protection des civils. Dans une interview
à l’agence de presse Asia News, Mgr Mario Zenari entrevoit de timides espoirs de dialogue
entre les rebelles et le régime. Il demande de faire en sorte que ces tentatives ne
soient pas découragées. Selon lui des membres du régime et des factions rebelles poussent
vers une cessation des hostilités. Mais il suffirait d’un rien pour détruire ces fragiles
ouvertures.
Faire jouer la diplomatie
Le représentant du Saint-Siège
privilégie la voie diplomatique pour mettre fin au bain de sang. Il souligne que la
situation humanitaire est dramatique. L’Eglise catholique est en première ligne pour
secourir les réfugiés et les déplacés au Liban et en Jordanie. Elle essaye de trouver
les moyens d’intervenir en Syrie même. Mais les difficultés sont énormes d’autant
que le gouvernement interdit l’importation de denrées alimentaires qui pourraient
tomber aux mains des rebelles.
(Photo : Le secrétaire d'Etat américain John
Kerry avec le leader de l'opposition syrienne Al Khatib durant le sommet à Rome en
Italie)