Septembre 2008 : Benoît XVI foule le sol français pour son 10e voyage apostolique.
Ses rencontres avec le monde de la culture au Collège des Bernardins, avec le clergé
français à Notre-Dame de Paris, avec les fidèles aux Invalides, et avec les pèlerins
à Lourdes, resteront autant de moments riches en émotions et en symboles. Pour
Monseigneur Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France, le
lien entre Benoît XVI et l’Eglise de France est très fort ; « les dernières visites
ad limina (du 20 septembre au 3 décembre 2012), en ont encore témoigné », affirme-t-il. Confiance
et encouragement de Benoît XVI Mgr Podvin souligne le climat de simplicité
de ces rencontres entre le pape et les évêques français. « Benoît XVI impressionne
par la simplicité de son accueil et l’acuité de ses réponses », observe-t-il. « Il
y a un attachement très grand du pape envers la culture française et l’Eglise en France,
ajoute Mgr Podvin. Et j’ai pu sentir depuis quelques jours une grande gratitude dans
les communautés chrétiennes ». Le porte-parole de l’épiscopat français note surtout
la confiance, le soutien et l’encouragement, manifestés de façon explicite par le
pape à l’Eglise de France, sur des sujets aussi cruciaux que le « mariage pour tous
» et la défense de la vie. Le futur pape doit être « pasteur de communion » Mgr
Podvin se montre par ailleurs confiant quant au choix du futur successeur de Pierre
: « J’ai confiance que l’Esprit-Saint donnera le pasteur qui doit être », celui qui
saura « transcender les clivages ». Face à un catholicisme « considérable et divers
», le nouveau pape devra être « pasteur de communion ». L’unité et la communion des
chrétiens, voilà, semble-t-il, les conditions sine qua non à la crédibilité du témoignage
évangélique. Ecoutez Mgr Podvin, interrogé par Manuella Affejee