2013-02-26 16:26:08

Pour le cardinal Bagnasco, le monde politique italien doit s'interroger


Les italiens ont adressé un message clair au monde politique. Les personnes concernées devront le méditer sérieusement et en tenir compte. C’est la réaction du président de la Conférence des évêques italiens au lendemain des élections législatives en Italie. Le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes, s’est félicité de l’importante participation.

Mardi, l’Italie s’est réveillée dans une impasse politique : la gauche l’a emporté de justesse à la Chambre des députés mais n’a pas la majorité au Sénat. Le succès du Mouvement Cinq Etoiles a bouleversé les équilibres et le pays est potentiellement ingouvernable. Ce scénario a plongé l’Europe et les marchés financiers mondiaux dans l’angoisse. Pour les observateurs, c’est la victoire d’une Italie eurosceptique face à la politique de rigueur menée par le gouvernement technique de Mario Monti pour restaurer la crédibilité internationale de l’Italie.

Combattre l'antipolitique et défendre l'éthique

A l’approche des élections, le cardinal Bagnasco avait appelé de ses vœux une campagne électorale constructive et éthiquement irréprochable. Le président de la Conférence épiscopale italienne s’est prononcé à plusieurs reprises contre les malversations, la précarité, l’effritement social. Il faut combattre l’antipolitique par la solidarité – avait-il lancé. (RF/RV/AFP)

(Photo: le candidat de la gauche, Luigi Bersani, lors d'un meeting)







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