L'Eglise belge maintient les points de contact dans les affaires d'abus sexuels
Les abus sexuels au sein du clergé. L’Eglise catholique belge a annoncé le maintien
des points de contact. Les évêques et les supérieurs religieux ont demandé aux différents
points de contact du pays de poursuivre leur mission, tant au niveau des diocèses
que des congrégations religieuses, malgré l’expiration du délai pour l’introduction
de dossiers à la procédure d’arbitrage.
La politique claire de l'Eglise
En janvier 2012, les évêques et supérieurs religieux avaient publié la
brochure: « Souffrance cachée - Pour une approche globale des abus sexuels dans l’Eglise
» établissant une politique claire au sujet des abus sexuels dans l’Eglise et de leur
prévention, optant clairement pour la poursuite de tout ce qui a été mis en œuvre
en vue de la reconnaissance et de la réparation des souffrances occasionnées dans
le passé. Ils ont d’une part, accepté de participer à la mise sur pied d’une procédure
d’arbitrage comme le proposait la Commission parlementaire et ont, d’autre part, installé
des points de contact : un par diocèse, un pour les congrégations religieuses.
Des
points de contact pour aider les victimes
Ces points de contact sont prévus
pour apporter une aide à toute personne qui, victime, mineure au moment des faits,
d’un comportement sexuel transgressif dans une relation pastorale, ne peut plus porter
plainte en justice suite à la prescription des faits. Entretemps les points de contact
ont écouté et aidé les victimes qui l’ont souhaité. Certaines se sont présentées à
l’arbitrage, ont abouti à une conciliation et obtenu une compensation. Les évêques
expriment leur reconnaissance à tous ceux qui collaborent ainsi au soulagement de
la souffrance.
(Photo : Mgr Leonard, président de la conférence épiscopale
de Belgique)