Mgr Fouad Twal commente les élections en Israël et en Jordanie
Dimanche prochain, dans 3.000 villes du monde, aura lieu la prière pour la paix en
Terre Sainte. Une initiative organisée dans le cadre de la 5ème Journée internationale
d’intercession, promue en 2009, par plusieurs de groupes de jeunes catholiques.
La
Paix, un nouvel espoir est peut-être permis avec la percée des centristes lors des
élections législatives anticipées qui se sont déroulées mardi en Israël. Si le Likoud,
situé à droite de l’échiquier politique reste en tête, le parti centriste de Yair
Lapid devient la seconde formation politique du pays. Une coalition entre les deux
formation serait plus modérée que celle formée par le passé.
Sur ces élections
mardi en Israël et aussi le scrutin de mercredi en Jordanie, Manuella Affejee a joint
le patriarche latin de Jérusalem. Mgr Fouad Twal
En
Jordanie, 2 millions d’électeurs étaient appelés à se rendre aux urnes mercredi. Les
frères musulmans boycottent le scrutin et les proches du roi Abdallah sont donnés
favoris malgré des manifestations de plus en plus nombreuses dans les rues d’Amman.
Mais pour autant « ces élections représentent un premier pas en direction de l’émergence
d’une authentique vie démocratique », affirme le père Rifat Bader.
Le directeur
du « Catholic Centre for Studies and Media » souligne que plus de 40 chrétiens sont
candidats sur des listes traditionnelles ou sur celles réservées aux minorités. A
la Chambre basse du royaume Hachémite, 9 sièges sur 150 sont ainsi attribués aux chrétiens.
Dans
leur meeting de campagne perçait la préoccupation de leur communauté : la lutte contre
les discriminations au niveau politique et social, la question de la conversion. Pour
le père Bader, au-delà des enjeux locaux, ces élections constituent un test important
pour déchiffrer l’avenir de la Jordanie au sein du contexte régional agité.
(Photo:
mgr Fouad Twal, le patriarche latin de Jérusalem)