Les sondages se sont trompés en Israël. Ils prédisaient une victoire massive de la
droite et un triomphe pour le premier ministre Benyamin Netanyahu. Si ce dernier conservera
le pouvoir, il va devoir constituer un gouvernement de coalition. La liste Likoud-Beitenou
qu’il dirige n’obtient que 31 sièges sur 120 et surtout, un homme et un parti ont
crée la surprise en raflant 19 sièges. Yesh Atid (« Il y a un avenir » en hébreu).
Yesh
Atid, le parti de la classe moyenne
C’est donc le parti de Yaïr Lapid,
un ex-journaliste vedette de la télévision, qui constitue la principale nouveauté
de ce scrutin. La campagne a été dominée par les thèmes socio-économiques au détriment
de la politique étrangère, ce qui semble explique cette percée. Yaïr Lapid a donc
fait campagne au nom des droits des laïcs et de la défense des classes moyennes, éprouvées
par la détérioration de leur pouvoir d’achat.
Décryptage de ces élections
pas comme les autres avec Frédéric Encel, spécialiste de d’Israël et maître de
conférences à Sciences-Po Paris. Il est interrogé par Olivier Tosseri
(Photo
Reuters :Yaïr Lapid leader du parti Yesh Atid)