L'armée égyptienne, le "tampon" entre le pouvoir et l'opposition
En Egypte, la rencontre prévue par l’armée entre anti et pro Morsi n’a finalement
pas eu lieu mercredi. Réunion reportée par les militaires eux-mêmes, jugeant que «
les réactions n’ont pas rempli leurs attentes ». La rencontre devait réunir des hauts
représentants du pouvoir, notamment Mohammed Morsi, le président, mais aussi des personnalités
politiques de tout bord et de l’opposition.
L’armée, en tout cas, s’impose
comme l’un des médiateurs de cette crise politique. C’est l’analyse de Bernard
Botiveau, chercheur au CNRS, et spécialiste du Proche Orient, interviewé par Antonino
Galofaro :
Et le pas en
avant du Front du Salut national : la principale force d’opposition, qui avait toujours
rejeté le référendum, appelle maintenant à y participer. Mais à voter non. Le vote
se déroule samedi prochain. Il porte sur une constitution rédigée par une assemblée
acquise au pouvoir, et très largement décrié.
(Photo : un tank de l'armée
placé devant le palais présidentiel au Caire, le 10 décembre)