Point de vue : trois jeunes catholiques et leurs vies de marins
Du 19 au 23 novembre s’est tenu à Rome le XXIIIe congrès apostolat de la mer, sous
les auspices du Conseil pontifical pour les migrants et personnes en déplacement. A
travers ce congrès, c’est plus de 410 participants venus de 71 pays, qui ont échangé
leurs expériences, abordé les problématiques concrètes inhérentes à ce monde si particulier,
et à cet apostolat souvent méconnu. Parmi eux, trois jeunes officiers-étudiants
en marine marchande, pratiquement les seuls marins encore naviguant de ce congrès.
Ils
s’appellent Barthélémy, Pierre et Benoît, viennent de Normandie, du Nord et de Paris,
étudient à l'Ecole nationale supérieure maritime de Marseille, et sont marins : une
profession-vocation dont on n’ignore pas les difficultés croissantes, entre éloignement
familial et dégradation des conditions de vie.
Alors pourquoi avoir choisi
cette voie ? Par passion de la mer, tout simplement, mais aussi pour les nombreux
avantages que procure ce métier : le salaire, substantiel, -du moins en France-, les
6 mois de congés à terre, ou encore la diversité des métiers que l’on peut exercer
à bord, etc.
Pierre revient de 3 mois de mission, et nous explique comment
s’organise la vie à bord :
Difficile,
dans ces conditions, de construire une vie personnelle stable, de gérer sa solitude,
ou de trouver de vraies réponses à ses besoins spirituels… On écoute Benoît
:
Les trois
jeunes hommes sont visiblement satisfaits d’avoir participé à ce congrès, d’avoir
pu prendre connaissance d’autres réalités, d’autres expériences, et ont été particulièrement
touchés de la sollicitude de l’Eglise pour le monde de la mer :
Benoît XVI
l’a rappelé, le monde maritime a toujours été « un véhicule efficace d’évangélisation
» : Barthélémy, Benoît et Pierre l’ont bien compris, et c’est forts du soutien de
l’Eglise, et de sa prière, qu’ils reprendront la mer…