Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a évoqué jeudi la possibilité qu'Israël
reprenne ses attaques si le Hamas ne respectait pas le cessez-le-feu intervenu mercredi
soir dans la bande de Gaza après une semaine de confrontation. Sur le terrain, le
cessez-le-feu était respecté jeudi matin dans la bande de Gaza après une semaine de
confrontation armée, qui s'est soldée par la mort de 155 Palestiniens et de cinq Israéliens.
Ehud
Barak ne désirait pas rester des années à Gaza
Obtenue après des efforts
diplomatiques tous azimuts notamment de l'Egypte et des Etats-Unis, la trêve est entrée
en vigueur à 19H00 GMT selon le texte de l'accord annoncé au Caire par le chef de
la diplomatie égyptienne Mohammed Kamel Amr au côté de son homologue américaine Hillary
Clinton. M. Barak a justifié la décision du gouvernement israélien de renoncer à lancer
une opération terrestre de grande envergure dans la bande de Gaza malgré la mobilisation
de dizaines de milliers de réservistes. "Une telle opération aurait pu créer une situation
où nous aurions dû rester des années dans la bande de Gaza. Je n'ai pas la nostalgie
de Gaza, je suis sûr que le Hamas n'éprouve pas lui non plus de nostalgie de ce qui
lui est arrivé ces derniers jours", a ajouté M. Barak.
Barack Obama
remercie Mohamed Morsi
Les efforts de l'Egypte ont permis cet accord sur
un cessez-le-feu. Le président américain Barack Obama a remercié le président égyptien
Mohamed Morsi pour son rôle dans la trêve à Gaza ainsi que le Premier ministre israélien
Benjamin Netanyahu pour avoir accepté la proposition égyptienne d'un cessez-le-feu
avec le Hamas. "Le président américain a exprimé sa satisfaction vis-à-vis des efforts
entrepris par le Premier ministre pour œuvrer à un cessez-le-feu durable et à une
solution à long terme, en coopération avec le nouveau gouvernement égyptien", a précisé
l'exécutif américain. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté de
"donner une chance" à la proposition égyptienne de trêve après avoir parlé avec le
président américain, selon un communiqué de ses services. (Avec AFP et Reuteurs)
(Photo
: le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Kamel Amr et la secrétaire
d'Etat américaine Hillary Clinton, lors de la conférence de presse mercredi au Caire)