Caritas s'inquiète pour les enfants, les principales victimes à Gaza
"Les hôpitaux, avec notre centre médical, ont lancé un appel pour des médicaments
et des désinfectants, car il y a déjà des centaines de blessés hospitalisés. Les structures
sont archi pleine de blessés, mais nous devons pouvoir fournir le matériel dont les
hôpitaux ont besoin.''
Claudette Habesch, la directrice de la Caritas Jérusalem,
a accordé un témoignage à Radio Vatican . Elle ajoute que son association "s'engage
en ce moment à rester en contact avec les hôpitaux de Gaza." "Nous avons un centre
médical et une clinique mobile qui peut se rendre dans six zones différentes de la
bande de Gaza."
"Nous avons déjà acheté la plupart des médicaments nécessaires
que nous pouvions trouver dans la bande de Gaza." Entre temps, Caritas a lancé un
appel d'urgence pour l'ensemble du réseau Caritas, dans le but de pouvoir "continuer
à Gaza notre travail important".
Les enfants, les plus affectés par le conflit
Le
directrice de Caritas Jérusalem a aussi fait part de toute sa préoccupation envers
les enfants, les "victimes les plus affectées par le conflit. "Nos enfants -dit-elle
- sont traumatisés depuis toujours, ce n'est pas récent. Malheureusement, aujourd'hui
encore plus, car les bombardements ne font pas de distinction entre un enfant, une
femme et les êtres humains en général."
"Oui, nos enfants sont traumatisés,
poursuite Claudette Habesch, mais Caritas a déjà lancé un programme social dans la
bande de Gaza pour les aider. Nous avons l'intention de faire appel à un plus grand
nombre d'assistants. Le problème le plus grave auquel nous avons été confronté ces
deux-trois dernières années, c'est de pouvoir se rapprocher des enfants amputés."
(Photo
: Le corps d’un enfant mort dimanche, portés à Gaza lors de funérailles lundi)